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Pollution particulaire et impacts sur la santé

 

Gaëlle UZU, biogéochimiste de l’atmosphère à l’IRD, au sein de l’Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE – CNRS/IRD/Grenoble INP/UGA)

 

La question des outils de l’observation de la qualité de l’air est un sujet compliqué à appréhender dans son ensemble, tant la composition de l’air que nous respirons est extrêmement vaste et complexe. Néanmoins, ces mesures doivent avoir comme objectif de protéger la santé et l’environnement.

Ainsi, pour ce qui concerne les particules (PM), plusieurs métriques d’observation et de quantification de l’exposition sanitaire ont pu être proposées : distribution en taille des particules, espèces chimiques présentes, concentration massique. Mais chacune de ces observations ne prend en compte qu’un type de propriétés des polluants concernés. Ainsi, devant la grande variété de chimie, forme, surface réactionnelle, taille, etc. des aérosols, il apparaît compliqué de résumer la toxicité de l’air que l’on respire à leur simple concentration massique. En effet, il est évident que respirer un µg de sable n’aura pas le même impact sur notre santé qu’un µg de mercure ou de plomb. La mesure des concentrations massiques est cependant l’une des plus simples à implémenter en routine et est également facilement automatisable, permettant ainsi une quantification en première approche de l’exposition des populations. Mais il est nécessaire de chercher à développer des mesures plus intégratrices, permettant la prise en compte de la diversité chimique, physique et biologique de l’air, tout en prenant en compte l’impact sanitaire potentiel sur le système biologique humain.

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